Les zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique
Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
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La connaissance des milieux naturels et semi-naturels (caractéristiques, composition floristique et faunistique, répartition géographique) apparaît aujourd’hui comme un préalable nécessaire à une bonne gestion et protection des espaces naturels. Cette connaissance s’est construite progressivement à partir des années 1980. L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a été – et demeure – l’un des programmes majeurs ayant apporté une large contribution.
Qu’est qu’une ZNIEFF ?
L’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) est un programme initié en 1982 par le ministère en charge de l’environnement et piloté par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN). Il correspond au recensement d’espaces naturels terrestres remarquables dans les régions métropolitaines et les cinq DOM, ainsi qu’à Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon. On distingue deux catégories de zones :
- les ZNIEFF de type I, de superficie réduite, sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire ;
- les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes ; elles peuvent inclure des zones de type I et possèdent un rôle fonctionnel ainsi qu’une cohérence écologique et paysagère.
L’inventaire ZNIEFF est réalisé à l’échelle régionale par des spécialistes dont le travail est validé par le conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) nommé par le préfet de région, puis au niveau national par le MNHN.
Outil de la connaissance de la biodiversité, l’inventaire ZNIEFF n’est pas juridiquement un statut de protection. Les ZNIEFF constituent cependant un élément d’expertise pour évaluer les incidences des projets d’aménagement sur les milieux naturels, pris en considération par la jurisprudence des tribunaux administratifs et du Conseil d’État.
Un premier inventaire a été conduit sur la période 1982-1995. Fort de cet état des lieux des espaces naturels à forte valeur patrimoniale, la modernisation de l’inventaire (mise à jour des données et harmonisation de la méthode) a été entreprise à partir de 1996 et est en voie d’achèvement. Une fois disponible, l’inventaire modernisé, dit de deuxième génération, remplace et annule le précédent.
À partir de la deuxième génération, le mode opératoire évolue vers un inventaire permanent et continu, mettant à jour l’information sur les zones existantes (modifications ou suppressions), tout en permettant la description de nouvelles zones. Le volet marin de l’inventaire ZNIEFF s’appuie sur une méthodologie nationale lancée en 2009.
État des lieux en 2018
La partie terrestre des ZNIEFF de type 1 couvre, en mars 2018, 11,2 % du territoire métropolitain et 5,5 % des territoires ultramarins concernés. La partie terrestre des ZNIEFF de type 2 couvre quant à elle 27,7 % du territoire métropolitain et 23,4 % des territoires ultramarins concernés. Ainsi, sans double compte, la partie terrestre des ZNIEFF couvre 30,9 % du territoire métropolitain et 24,9 % des territoires ultramarins concernés.
Ressources
L’inventaire ZNIEFF
Lancé en 1982, l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation.
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