Populations d’oiseaux d’eau hivernants sur le littoral sur la période 2007-2012
Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
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Avec sa position privilégiée sur l’axe de migration Est-Atlantique, la France accueille la 3ème population d’oiseaux d’eau hivernants en Europe. Le littoral, avec 1,5 millions d’oiseaux en moyenne tous les hivers, représente selon les groupes, de 19 % à 78 % des oiseaux hivernants dénombrés sur le territoire métropolitain.
Panorama général
La France a une position centrale sur l’axe de migration Est-Atlantique entre la Sibérie, le nord de l’Europe, l’Europe de l’Est et l’Afrique de l’Ouest. Elle abrite la 3ème population d’oiseaux d’eau hivernants en Europe après celles des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Chaque année, en moyenne, 1,5 millions d’oiseaux d’eau sont comptabilisés en janvier au sein des périmètres littoraux suivis dans le cadre du programme « Wetlands International » (ONG internationale basée aux Pays-Bas). Cela représente plus d’un hivernant sur deux (56 %) dénombrés sur l’ensemble du territoire métropolitain. Le littoral et ses nombreuses zones humides - marais, vasières, prés salés, lagunes et étangs - jouent donc un rôle majeur pour l’hivernage des oiseaux d’eau.
Les groupes d’oiseaux d’eau les plus nombreux à hiverner sur le littoral sont les limicoles, les anatidés et foulques et les laridés.
Pour les laridés, les comptages réalisés dans le cadre du programme Wetlands sont incomplets. Un inventaire dédié à ce groupe réalisé l’hiver 2011-2012 indique des effectifs proches de 818 500 individus, ce qui en ferait le groupe d’oiseaux hivernant le plus important sur ce territoire.
Plus de 630 000 limicoles sont dénombrés en moyenne chaque année sur le littoral, soit près de 78 % de la population française. Certaines espèces sont totalement inféodées au littoral comme la Barge à queue noire, le Pluvier argenté ou le Bécasseau sanderling. Cette proportion est de 49 % pour les anatidés et les foulques, 47 % pour les plongeons et les grèbes et 35 % pour les échassiers. Cette part n’est que de 32 % pour les cormorans qui affectionnent les étangs d’eau douce et les rivières de plaine et de 19 % pour les rallidés.