Nous avons tous entendu parler de la « couche d’ozone », qui à très haute altitude protège les êtres vivants des rayonnements UV du soleil. Mais ce gaz naturellement présent dans l’atmosphère devient néfaste pour la santé et la végétation lorsque sa concentration augmente dans l’air que nous respirons, particulièrement en été…
À très haute altitude, entre 10 et 60 km, l’ozone est abondant à l’état naturel et constitue une « couche » qui protège les organismes vivants sur Terre en filtrant les rayonnements UV du soleil. À basse altitude, entre 0 et 10 km, il est naturellement présent en faibles quantités, mais sa teneur peut augmenter et atteindre alors des niveaux de concentration suffisants pour affecter la santé, la végétation et les rendements des cultures.
Le phénomène est complexe car l’ozone est issu de réactions entre différents polluants : oxydes d’azote (NOx), composés organiques volatils (COV) dont le méthane (CH4) rejetés par les activités humaines (transport routier, industrie, chauffage résidentiel, utilisation de solvants, activités agricoles), ainsi que par la végétation (espèces végétales cultivées ou non et sols) sous l’effet des rayonnements UV solaires.