L’impact de l’habitat sur le climat est significatif : il représente un cinquième des émissions de gaz à effet de serre de la France, principalement du fait du chauffage des logements.

La rénovation énergétique est l’une des clés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le dernier rapport de l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE) indique qu’en 2019, plus de 3 millions de ménages résidant dans une maison individuelle en France métropolitaine ont réalisé 5 millions d’opérations de rénovation. Ces travaux ont permis de diminuer les émissions de CO₂ de 2,1 millions de tonnes, au cours de la même année 2019.

Quels travaux de rénovation sont les plus efficaces ?

Il est plus efficace de réaliser des rénovations dites « globales ». Combiner plusieurs actions de diverses natures, contribue davantage à la réduction des émissions de CO₂.

Les postes de rénovation qui limitent les émissions concernent principalement le chauffage :

• mise en place d‘un appareil de chauffage vertueux tel qu’une pompe à chaleur ou un système solaire ;
• passage d’une énergie fossile telle que le fioul à un système électrique ou au bois.

Quels facteurs augmentent l’impact de ces rénovations ?

• le type de logement : plus les logements sont anciens, plus leur rénovation génère de potentielles réductions de gaz à effet de serre ;
• la localisation géographique : au nord et dans l’est, les ménages ayant davantage besoin de se chauffer, les travaux de rénovation y sont plus efficaces qu’au sud.

Vous pourrez en savoir plus en consultant les résultats de la dernière enquête Tremi (Travaux de rénovation énergétique des maisons individuelles), réalisée par le Service des données et études statistiques du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et l’Ademe (Agence de la transition écologique).

Pour connaître les aides à la rénovation énergétique des logements, consultez le site France Rénov’.