36 % des personnes qui pratiquent une activité physique et sportive, régulière ou occasionnelle, le font dans un milieu naturel. Près de la moitié (43 %) des sportifs de plein air ne sont pas, ou peu au courant de leur empreinte écologique. Or, le sport peut avoir un impact environnemental important. Cinq conseils pour le limiter.

Acheter moins, mieux et malin

Pour ses équipements sportifs, plusieurs bonnes pratiques. Tout d’abord, privilégier l’achat de vêtements de qualité, qui dureront longtemps et qui se répareront bien, ou mieux encore, opter pour la seconde main. Certaines enseignes spécialisées (Decathlon, Barooders, Handloop, entre autres) proposent par exemple des articles d’occasions. Sinon, s’offrir des modèles écoconçus avec des tissus respectueux de l’environnement. Enfin, si la pratique est occasionnelle, préférer la location.

Penser à son régime alimentaire

Faire du sport, ça commence dans l’assiette ! Les aliments biologiques, non transformés, locaux et de saison restent les plus écoresponsables. On pense aussi aux protéines végétales (légumineuses, noix, œufs, soya...) pour une alimentation variée et émettant moins de gaz à effet de serre.

Choisir des mobilités moins polluantes

Le trajet en amont de l’activité sportive a également un impact. Les itinéraires à pied, à vélo, en bus, en train ou en co-voiturage sont à privilégier.

Limiter et rapporter ses déchets

Pendant le sport comme au quotidien, on s’arme de sa gourde réutilisable et on trie ses déchets. Un petit sac poubelle glissé dans la poche ou le sac à dos permet de s’assurer de ne jamais laisser de déchets derrière soi.

Profiter de son activité pour préserver la nature et la biodiversité

Et pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups et profiter de son activité sportive pour agir sur la planète ? C’est le principe du « plopping ». Cette pratique consiste à ramasser les déchets rencontrés sur le chemin lors d’une randonnée ou d’un jogging.

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Transcription de la figure 3784

Un père et ses deux enfants, se promenant en pleine nature, sac à dos sur les épaules et gourde à la main, croisent une femme qui fait son jogging. Dans le ciel, il est écrit : « 43 % des personnes qui pratiquent une activité sportive en plein air ne sont pas ou peu au courant de leur empreinte écologique. »