La mode ne fait que passer, mais le secteur du textile génère de lourds impacts environnementaux. L’Ademe (Agence de la transition écologique) nous donne, à partir d’une infographie, quelques astuces pour une consommation plus responsable des vêtements.
Le secteur du textile a des impacts sur l’environnement
La consommation de vêtements, qui a beaucoup augmenté au cours des 15 dernières années, n’est pas qu’une question de mode… Elle génère aussi, à l’échelle mondiale, de lourds impacts environnementaux sur toute la ligne : production des matières premières, fabrication, transport, entretien, déchets…
- Le secteur du textile émet beaucoup de CO2 (il en produirait autant que les transports aériens et maritimes internationaux). Il consomme aussi de grandes quantités d’eau.
- Les cultures textiles (le coton principalement) ont recours à l’usage de pesticides et les fibres artificielles proviennent en grande partie du pétrole.
- La teinture et le traitement des vêtements sont responsables d’une partie de la pollution des eaux.
- Le lavage des tissus synthétiques rejette de grandes quantités de particules de plastique que l’on retrouve dans les océans.
Des écogestes très simples pour s’habiller sans trop polluer
Que pouvons-nous faire ? L’Ademe nous donne quelques conseils de bon sens :
- Préférer si possible la qualité à la quantité.
- Préférer les vêtements d’occasion (en friperie ou sur les sites en ligne) ou fabriqués en matières naturelles bio… ou encore les jeans non délavés et non vieillis artificiellement.
- Regarder les labels qui assurent le respect de certaines normes environnementales (par exemple l’Ecolabel NF200).
- Penser à donner, vendre, ou déposer dans un point relais les vêtements qui ne sont plus utilisés plutôt que de les jeter.
- Faire attention aux lavages pour faire durer les vêtements plus longtemps et moins polluer (basse température, lessives écolabellisées…).
De leur côté, les professionnels du textile se sont engagés en France dès 2007 dans une filière de « responsabilité élargie des producteurs », notamment pour une gestion responsable des déchets. Il faut rappeler aussi que depuis le 1er janvier 2022, la destruction des produits invendus non alimentaires, dont les vêtements et chaussures, est interdite.
Ainsi, bien informés, nous pourrons dès cet été soigner notre look sans endommager notre environnement…