Le gaspillage de nourriture, qui intervient à toutes les étapes, de la production à la consommation alimentaires, a de multiples impacts sur l’environnement. Mais il est assez facile de le limiter dans notre vie quotidienne.
On estime que plus de trois milliards de personnes dans le monde ne peuvent se nourrir sainement et que plus de 700 millions souffrent de la faim, d’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)... Dans le même temps les pertes et gaspillages alimentaires sont estimés à 17 % de la production mondiale. En France, chaque année, par habitant, 30 kg de nourriture en moyenne sont gaspillés au domicile (auxquels s’ajoutent les pertes dans la restauration). Selon l’Ademe (Agence de la transition écologique), cela représente une perte de 100 euros par personne.
À la maison, des gestes simples pour limiter le gaspillage de nourriture
Afin de remédier à ce gaspillage alimentaire chez soi, l’Ademe nous donne des conseils et astuces pour éviter de jeter une partie de ses achats :
- avant les courses : préparer des listes en vérifiant ce qui reste en stock ;
- dans les magasins ou au marché : s’abstenir d’acheter plus que ce que contient cette liste ;
- au retour : ranger en évidence les produits aux dates de péremption les plus proches, ou les plus fragiles, à consommer rapidement ;
- au moment de passer au fourneau, adaptez les portions préparées au nombre de convives ;
- après le repas, faire preuve d’inventivité pour réutiliser les restes. De nombreuses recettes existent pour cela ;
- de la même façon, penser aux soupes, compotes et autre pain perdu avant de se débarrasser des légumes un peu abîmés, premières victimes du gaspillage alimentaire avant les fruits et le pain.
Au niveau national, des objectifs de réduction du gaspillage alimentaire
Le gaspillage alimentaire nuit à la sécurité alimentaire, pèse dans les émissions de gaz à effet de serre mondiales, et génère des consommations inutiles de ressources naturelles (terre, eau, énergie). En France, l’objectif est de le réduire de moitié d’ici 2025 dans les domaines de la distribution alimentaire et de la restauration collective et d’ici 2030 dans les domaines de la consommation, de la production, de la transformation et de la restauration commerciale.