Comment mesurer la fonte des glaciers, l’impact de la pollution, la disparition des espèces ?
C’est à ces questions que les mathématiciens du nouvel Institut des mathématiques pour la planète Terre (IMPT), créé en mai 2021, souhaitent répondre. Ce nouveau laboratoire a été conçu par un groupement d’intérêt scientifique constitué du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), de l’Ecole normale supérieure (ENS) de Lyon et des Universités Clermont Auvergne, Grenoble Alpes, Claude-Bernard-Lyon-I, Jean-Monnet-Saint-Etienne et Savoie Mont Blanc.

L’IMPT a vocation à faciliter les projets pluridisciplinaires, entre des mathématiciens et d’autres scientifiques spécialistes du système Terre, pour modéliser et analyser l’évolution et les conséquences du changement climatique. Les mathématiques seront mobilisées selon trois grands axes de recherche : « Terre Vivante », pour mesurer la biodiversité, « Terre Humaine » pour étudier les activités humaines, « Terre fluide/solide », tournée vers l’étude des phénomènes physiques. C’est un institut sans murs, à vocation nationale, créé pour quatre ans renouvelables.

Un autre laboratoire, appelé LIA Maclife, a été créé en juin 2021, en partenariat avec l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), l’Université de Pau, l’Université de Berkeley aux Etats-Unis et l’Université du Pays Basque à Bilbao, en Espagne. Ce nouveau laboratoire France-Espagne-Etats-Unis, sans murs, a pour objectif d’améliorer les connaissances sur les impacts du changement climatique sur les écosystèmes d’eau douce et à développer de nouvelles politiques de gestion.