19,3 % Part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie en France en 2021 (données provisoires)
Depuis 2005, la part des énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire, biomasse…) dans la consommation finale progresse de manière soutenue (+ 10 points en 10 ans). Cette hausse s’explique par l’augmentation continue de la consommation d’énergies renouvelables grâce aux investissements pour favoriser leur développement (+ 4 % par an) et par la diminution globale de la consommation finale brute d’énergie (- 0,5 % par an).
Néanmoins, cela n’a pas permis d’atteindre les objectifs européens en 2020. Le développement des énergies renouvelables doit s’accélérer pour atteindre les objectifs nationaux pour 2030.
La loi énergie climat du 8 novembre 2019 fixe un objectif de 33 % pour la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie pour la France en 2030. Cette part est fixée à 32 % au niveau européen par la directive 2018/2001 du Parlement européen et du Conseil de l’Europe.
En 2021, la consommation finale brute d’énergies renouvelables a observé une hausse de 9,3 % en valeur absolue. Alors, pourquoi observe-t-on une faible augmentation entre 2020 (19,1 %) et 2021 (19,3 %) de la part de ces énergies dans la consommation totale ?
Ce ralentissement s’explique essentiellement par la reprise économique qui s’est traduite par un recours accru aux énergies fossiles dans le secteur des transports, de l’industrie et du tertiaire.
Il faut savoir aussi que toutes les énergies renouvelables n’ont pas le même potentiel de développement. Ainsi, la majeure partie du potentiel hydraulique est déjà exploitée en France. À l’inverse, l’éolien, le solaire photovoltaïque, le biogaz et les pompes à chaleur progressent rapidement alors qu’ils étaient marginaux en 2005.