Créé fin 2015 au moment de la COP 21, la conférence de Paris sur le climat, le label Greenfin a pour objectif de mobiliser une partie de l’épargne privée au bénéfice de la transition énergétique et écologique. Pour les professionnels de la finance comme pour les particuliers épargnants, il garantit que les produits financiers auxquels il est attribué contribuent à la lutte contre les changements climatiques en respectant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Évolution des critères

Début janvier, le ministère de la Transition écologique a fait évoluer les critères d’éligibilité à Greenfin. Le label intègre dorénavant les activités économiques liées à l’énergie nucléaire qui participe à la décarbonation de la France aux côtés des autres énergies renouvelables (hydroélectricité, photovoltaïque, éolien, géothermie, etc.). Le secteur de l’extraction, de la transformation et du transport des combustibles fossiles – pétrole, charbon et gaz – demeure exclu des critères de Greenfin, de même que les entreprises ayant subi des controverses sociales ou éthiques.

Les activités labellisables

Le référentiel du label Greenfin, établi avec l’appui d’un comité d’experts indépendants, liste huit catégories « d’éco-activités » éligibles :

• les énergies renouvelables,
• les bâtiments verts,
• le transport propre,
• l’agriculture et la foresterie durables,
• la dépollution et la gestion des déchets,
• l’industrie innovante,
• les technologies de l’information et de la communication,
• l’adaptation aux changements climatiques.

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Transcription de la figure 3697

À gauche de l’image, une centrale nucléaire, sous laquelle est placée le label Greenfin. Au centre de l’image, sur une colline, cinq éoliennes. Plus bas, six panneaux solaires tournés vers le ciel. Sur l’image est écrit : « Lancé en 2015 en France, Greenfin labellise les investissements verts. »