Combustible qui n’émet pas de CO2 et naturellement disponible dans le sous-sol, l’hydrogène blanc (dit aussi « natif » ou « naturel ») suscite actuellement de l’intérêt (et des interrogations) comme alternative possible aux énergies fossiles dans l’industrie et les transports.
Plusieurs gisements potentiels en France
Plusieurs sites en France pourraient recéler des réserves d’hydrogène naturel. Des demandes de permis de recherche sont d’ailleurs en cours pour des gisements potentiels dans les Pyrénées-Atlantiques et la région Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi que sur un site récemment identifié en Moselle, dans le bassin minier.
Cette ressource pourrait ainsi faire partie à terme des solutions pour remplacer les énergies fossiles utilisées pour les transports (aviation et transport maritime prioritairement) et se substituer au méthane dans plusieurs branches industrielles.
Une énergie décarbonée
L’une des principales qualités de l’hydrogène est que sa combustion n’émet pas de CO2. Probablement renouvelable (l’hypothèse reste à confirmer), l’hydrogène blanc se formerait en quelques années, contre plusieurs centaines de millions pour le pétrole. Surtout, l’hydrogène blanc présente l’avantage d’être une ressource directement disponible dans le sous-sol : nul besoin de techniques de transformation polluantes, comme c’est le cas pour l’hydrogène « noir » (à partir de charbon) ou l’hydrogène « gris » (à partir de gaz naturel). Il se différencie aussi de l’hydrogène « vert », produit à partir d’électricité issue d’énergies renouvelables (solaire, éolien). Un sujet à suivre…
Actuellement, le seul gisement d’hydrogène blanc exploité dans le monde se trouve au Mali.