L’agriculture biologique pourrait nourrir l’Europe en 2050… à 3 conditions selon le CNRS

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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Des chercheurs du CNRS ont étudié un scénario pour aboutir à une agriculture plus durable d’ici 2050. Trois leviers sont envisageables.

Illustration 3031
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Label de l’agriculture biologique européen

Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, le modèle de l’agriculture repose sur une intensification des systèmes par l’utilisation de produits phytosanitaires et la spécialisation des territoires. Ce modèle n’est pas sans conséquences sur l’environnement, notamment la pollution des eaux et des sols due à la fertilisation azotée. L’un des enjeux de la transition écologique est de limiter ces impacts.

Dans une étude publiée en juin 2021, des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) proposent un scénario qui permettrait de bénéficier d’ une agriculture biologique capable de nourrir l’Europe d’ici 2050, de façon plus autonome, avec moins d’importations...et moins de pollution.

Pour arriver à ce résultat, trois leviers sont envisagés. Le premier est la mobilisation des techniques de l’agroécologie basées sur des rotations de cultures plus longues et l’utilisation d’espèces fixatrices d’azote. Ces techniques limitent l’utilisation des engrais azotés. Ensuite, l’évolution du régime alimentaire vers une alimentation moins riche en viande permettrait de limiter l’élevage et l’importation d’aliments pour le bétail. Enfin, le dernier levier consisterait à rapprocher les zones de cultures et d’élevage, vers des exploitations dites de polyculture-élevage, pour permettre l’utilisation optimale des déjections des animaux d’élevage très utiles à la fertilisation des sols.

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