L’éolien est l’une des énergies renouvelables dont le développement participe à la lutte contre le dérèglement climatique. Mais cette énergie suscite aussi bien des questions : comment fonctionne-t-elle ? avec quels avantages ? et quels inconvénients ?... Pour y voir plus clair, l’Ademe propose un guide.
Les derniers chiffres produits par le Commissariat général au développement durable indiquent que l’éolien terrestre est la troisième source d’énergie renouvelable dans la consommation finale brute d’énergie en France en 2020 (12,3 %) après le bois-énergie (32,9 %) et l’hydraulique (18,7 %). C’est même la deuxième source de production d’électricité renouvelable en France (32,4 %), après l’énergie hydraulique (49,5 %). L’éolien a produit 40,7 TWh d’électricité en 2020, soit une hausse de 17 % en un an. Il s’agit certes d’une source d’énergie intermittente, mais elle est très précieuse, notamment en hiver : c’est la période où nous consommons le plus d’électricité pour se chauffer mais également celle où les vents sont les plus fréquents.
Parmi les objectifs que se fixe la France dans la loi de la transition énergétique pour une croissance verte du 17 août 2015, la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie (qui est de 19,1 % en 2020) doit passer à 33 % en 2030. Dans le futur mix énergétique, l’éolien a le vent en poupe, mais il fait l’objet de nombreux questionnements. Un guide publié récemment par l’Ademe apporte un éclairage en 10 points.
Par exemple, une éolienne fait-elle du bruit ? a-t-elle des impacts sur l’environnement ? ou encore, pourquoi ne tourne-t-elle pas en continu ? Sur ce point, la réponse est assez simple : une éolienne ne peut pas fonctionner si le vent est trop faible, en-dessous des 10 km/h… mais elle ne tourne pas non plus si le vent est trop fort car il risque de l’endommager. Les éoliennes sont ainsi installées dans des lieux où les vents dépassent en moyenne 20 km/h et la variabilité des vents est étudiée avant l’installation du projet.