Les cryptomonnaies attirent de plus en plus de spéculateurs ou de personnes en quête d’une alternative aux monnaies étatiques. Mais le système de fabrication d’une monnaie comme le bitcoin a un coût énergétique élevé et un impact environnemental non négligeable.
Les cryptomonnaies se présentent comme des alternatives aux monnaies traditionnelles émises par les États. Ces monnaies virtuelles ne sont pas gérées par un organe centralisé de contrôle, tel qu’une Banque centrale, elles s’appuient sur un registre public partagé des transactions regroupées par bloc, qu’on appelle une blockchain. Les transactions sont sécurisées grâce à des techniques de chiffrement, qui assurent que seul le détenteur de la bonne clé cryptographique, l’équivalent du mot de passe, est à même de valider une transaction le concernant. La plus connue de ces monnaies, la première à être apparue en 2009, est le Bitcoin.
En octobre 2021, le bitcoin a atteint sa plus haute valeur à ce jour : 64 000 dollars, soit 54 400 euros. La valeur du bitcoin fluctue fortement mais plus sa valeur économique augmente, plus la consommation d’énergie pour le fabriquer s’envole. Selon le site de l’université de Cambridge, la consommation électrique annuelle du bitcoin est de l’ordre de 125,10 TwH, soit l’équivalent de la consommation électrique d’un pays tel que la Norvège.