Certains sujets sont davantage qu’une actualité, ils sont essentiels à la compréhension des enjeux environnementaux. Pour mieux les présenter, nous vous proposons un nouveau format : l’Essentiel. Après un premier numéro sur le tourisme durable, la série se poursuit en vous éclairant sur les investissements verts.
La stratégie de la France face au dérèglement climatique vise la neutralité carbone en 2050. Pour atteindre cet objectif, des investissements importants dans les secteurs clés de la transition écologique sont indispensables : ce sont les « investissements verts ». Dans le cadre du plan de relance lancé par l’Etat en 2020, d’un montant total de 100 milliards d’euros, 30 milliards d’euros sont dédiés à la transition écologique.
Les investissements verts ont vocation à transformer, par exemple, les secteurs du transport, du logement, ou encore des énergies renouvelables. Certains sont déjà bien connus : la rénovation énergétique des logements (facilitée par le dispositif MaprimeRénov’), le verdissement du parc automobile (renforcé par le bonus écologique), et la mise en place d’installations visant à produire des énergies renouvelables.
Mais, dans le contexte de la crise économique, ces investissements doivent aussi participer à la relance de l’activité et préparer la croissance de demain. En effet, l’expérience de plans de relance initiés dans le passé, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, a montré que ce type d’investissements constitue une source de croissance économique et un gisement d’emplois non délocalisables.
Que nous disent les expériences passées de la rentabilité économique des investissements verts ? Est-ce enfin la solution pour concilier transition écologique et croissance ? C’est le sujet de l’Essentiel de l’hiver.