Le diagnostic de performance énergétique (DPE) a changé en 2021 : il intègre maintenant non seulement les consommations énergétiques des logements mais aussi les émissions de gaz à effet de serre induites notamment par les systèmes de chauffage, de refroidissement et de production d’eau chaude sanitaire.
Selon le nouveau DPE, au 1er janvier 2022, près d’un tiers des résidences principales est classé en étiquette D. 24 % des logements sont classés en étiquette C, et 22 % en étiquette E. Les logements peu énergivores (étiquettes A et B ) représentent 5 % du parc, tandis que les « passoires énergétiques » (étiquettes F et G) englobent 17 % des résidences principales.
On trouve davantage de passoires énergétiques parmi les maisons individuelles (19,6 %) plus fréquemment chauffées au fioul, et plus concernées par les déperditions de chaleur, que parmi les logements collectifs (14,5 %). Ces déperditions pénalisent également les logements plus petits : 34 % des logements de moins de 30 m² ont une étiquette F ou G.
Une très forte distinction entre les logements apparaît avec le nouveau DPE selon l’énergie principale de chauffage : contrairement aux logements chauffés au bois, ou par un réseau de chaleur qui apparaissent comme plus performants énergétiquement, les logements chauffés au fioul se situent à 44 % dans les classes F et G, et à 71 % en englobant l’étiquette E.
Enfin, si l’on observe les dates de construction des logements, l’amélioration de l’étiquette DPE évolue en fonction de l’année de construction grâce à l’instauration successive des nouvelles réglementations thermiques.