2 310 € est le gain net moyen du bénéficiaire de la prime à la conversion en 2020.

Anticiper le remplacement de sa vieille voiture par un véhicule plus performant engendre une dépense pour l’usager. Celle-ci est largement compensée par la prime à la conversion, à laquelle viennent s’ajouter les économies d’entretien et de carburant. Au final, le bénéficiaire de la prime est gagnant.

Et sur le plan collectif, quels sont les bénéfices ?

Entre 2015 et 2020, la prime à la conversion a permis de remplacer près de 800 000 véhicules polluants, réduisant ainsi les émissions de 1,45 million de tonnes de CO₂ et de 635 tonnes de particules fines.

La PAC qui comporte une dimension sociale forte, puisqu’elle propose des primes bonifiées pour les plus modestes, répond aux enjeux sur la santé et sur le climat. Pour évaluer l’impact du dispositif de manière globale, une approche monétaire a été adoptée : un calcul coût-bénéfice intégrant la dimension environnementale.

En 2020, les 167 000 ménages ayant mobilisé la prime à la conversion pour changer de véhicule ont généré un bénéfice de 92 millions d’euros de gains pour la collectivité.

Le Commissariat général au développement durable (CGDD) réalise une évaluation du dispositif tous les ans depuis 2018 pour mesurer les bénéfices de la prime à la conversion pour l’acheteur comme pour la collectivité. Il suit l’adaptation du dispositif à la cible (ménages les plus modestes, les gros rouleurs) et son impact sur le parc automobile.

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Transcription

Des gains collectifs en 2020 :

• - 158 millions d’euros de coût d’anticipation du remplacement des véhicules
• + 162 millions d’euros de bénéfices des impacts environnementaux
• + 88 millions d’euros de gains en entretien et en carburant
• = 92 millions d’euros de bénéfices pour la collectivité

Logo de la prime à la conversion.
Roulons plus propre. Le plan climat en action