25 Nombre d’agglomérations françaises ayant connu des dépassements des seuils réglementaires européens en 2022 pour au moins un de ces quatre polluants : NO2, PM10 (valeurs limites), O3 et Ni (valeurs cibles).
Le bilan de la qualité de l’air extérieur pour 2022 confirme que la qualité de l’air s’est globalement améliorée en France sur la période 2000-2022, grâce à la réduction des émissions de polluants. Néanmoins, 25 agglomérations ont connu en 2022 des dépassements des seuils réglementaires européens fixés pour la protection de la santé pour au moins l’un de ces quatre polluants : NO2 (dioxyde d’azote), PM10 (particules de diamètre inférieur ou égal à 10 µm) - valeurs réglementaires à ne pas dépasser (valeurs limites), O3 (ozone) et Ni (nickel) -valeurs réglementaires à ne pas dépasser dans la mesure du possible (valeurs cibles).
Des seuils réglementaires qui vont être abaissés dans les prochaines années
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié en 2021 des valeurs guides actualisées pour six polluants : PM10, PM2,5 (particules de diamètre inférieur ou égal à 2,5 µm), NO2, O3, SO2 (dioxyde de soufre) et CO (monoxyde de carbone). Ces valeurs basées sur les connaissances scientifiques visent à protéger la santé de la population face aux effets de la pollution atmosphérique et à réduire au maximum les polluants. Les directives européennes sur la qualité de l’air ambiant sont en cours de révision pour tenir compte notamment de ces nouvelles valeurs guides de l’OMS. Les seuils réglementaires actuels devraient donc être abaissés dans les prochaines années.
Combien d’agglomérations auraient dépassé les seuils, si les valeurs guides de l’OMS avaient été appliquées en 2022 ?
Alors que les seuils réglementaires actuellement en vigueur ne sont que peu dépassés en 2022 (entre 0 et 12 % des agglomérations selon les polluants), si on appliquait les valeurs guides de l’OMS pour le NO2, l’O3, les PM10 et les PM2,5, les seuils n’auraient pas été respectés pour 72 à 97 % des agglomérations.