Gaz, particules, métaux… Si l’air que nous respirons contient encore de nombreux polluants, leurs concentrations diminuent pour la majorité d’entre eux. Cela s’explique par les actions tant nationales que locales menées pour réduire les émissions de polluants. Toutefois, des dépassements de seuils réglementaires existent encore. À l’occasion de la journée nationale de la qualité de l’air, le 14 octobre, une infographie permet de se faire une idée de la situation en 2022.
Qu’il s’agisse du dioxyde de soufre ou d’azote, du monoxyde de carbone ou des particules fines, les concentrations dans l’air diminuent pour tous les polluants réglementés sur les 20 dernières années, hormis pour l’ozone. Ces progrès s’expliquent par la réduction des émissions de polluants atmosphériques. Mais la France reste confrontée à des dépassements de seuils réglementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé : cela a été le cas dans 25 agglomérations en 2022, principalement par l’ozone.
Des spécificités territoriales sont à noter en 2022 :
- les Antilles et la Guyane ont subi 8 mois de l’année des épisodes de pollution aux particules de moins de 10 micromètres (PM10) sous l’effet de poussières sahariennes ;
- les feux de forêt survenus en Gironde ont engendré des épisodes de pollution aux PM10 localement mais aussi à plus longue distance, en juillet et en août.
Un bilan complet de la qualité de l’air extérieur en France sera publié en novembre 2023 par le service statistique du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Dès à présent, cette infographie donne un aperçu des résultats pour 2022.