L’empreinte carbone représente la totalité des émissions de gaz à effets de serre induites par la consommation d’une population. Elle sert à mesurer les impacts sur le changement climatique. Pour l’année 2020, dans un contexte de pandémie, elle est estimée à 8,2 tonnes de CO2 équivalent par an et par personne.
En France, dans le contexte particulier de la pandémie (forte diminution des déplacements notamment), l’empreinte carbone a fortement reculé entre 2019 et 2020 (- 9 %). En 2017, dernier calcul consolidé disponible, elle était de 9,5 tonnes de CO2 équivalent par an et par personne.
Alors que l’inventaire national comptabilise les GES (gaz à effet de serre) émis à l’intérieur d’un pays, l’empreinte carbone a pour principe d’affecter les émissions de GES au consommateur final, quelle que soit l’origine géographique des émissions. Dès lors, l’empreinte carbone est un indicateur utile pour identifier les émissions « cachées » :
- celles émises à l’étranger pour les productions destinées à satisfaire la consommation des Français ;
- celles incorporées dans les biens et services, depuis l’extraction des matières jusqu’à leur commercialisation.
En 2020, 18 % des gaz à effet de serre de l’empreinte carbone sont émis directement par les ménages (véhicules particuliers et chauffage des logements), 33 % proviennent de la production intérieure (hors exportations), et la moitié sont associées aux importations.
La diminution historique de l’empreinte carbone observée en 2020 doit être prolongée pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Le respect de cet objectif nécessite de contenir l’empreinte carbone moyenne mondiale entre une et deux tonnes de CO2 équivalent par an et par personne.