Cette 26^ème Conférence des parties (COP) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) porte un enjeu majeur : renforcer les engagements des États en matière de lutte contre le réchauffement. Le rapport spécial du GIEC de 2018 a confirmé que contenir le réchauffement bien en deçà de 2 °C par rapport au niveau pré-industriel, conformément à l’Accord de Paris de 2015, est crucial pour limiter les impacts du dérèglement climatique sur la planète et atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Chaque fraction de degré a son importance.

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Transcription

Logo de la COP 26 à Glasgow du 31 octobre 2021 au 12 novembre 2021

Actuellement, la terre s’est déjà réchauffée de 1,1 °C par rapport à l’ère pré – industrielle et au rythme actuel, cette augmentation risque d’atteindre 1,5 °C avant 2050. Le monde n’est pas sur la bonne voie pour respecter l’Accord de Paris, comme le montre le premier volet du 6^ème rapport du GIEC publié en août 2021. Pour inverser la tendance, les scientifiques soulignent la nécessité de diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre au cours des dix années à venir.

L’Accord de Paris est construit sur des cycles successifs de cinq ans permettant de renforcer progressivement les ambitions nationales, afin de parvenir à zéro émission nette de CO₂ d’ici 2050. La COP 26 marque la première étape de cette ambition. L’Union européenne (UE) s’est d’ores et déjà engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990, pour parvenir d’ici 2050 à la neutralité carbone.