Une réintroduction réussie du vautour fauve

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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Disparu des Alpes depuis la fin du XIXe siècle, le vautour fauve est désormais le symbole d’une réintroduction réussie dans les Baronnies provençales et le Vercors.

Illustration 2768
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Les vautours fauves avaient disparu à la fin du XIXe siècle dans les Baronnies provençales et le Vercors. Réintroduits dans les années 1990, leur population dans les Alpes atteint 500 couples nicheurs et environ 1 500 individus en 2018, selon le programme du ministère de la Transition écologique sur l’évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques (Efese). Leur réintroduction a été bénéfique à plusieurs niveaux.

Le vautour, en tant que charognard, a permis de renforcer le service d’équarrissage naturel, qui bénéficie aux éleveurs. En se nourrissant des carcasses d’animaux domestiques, tels que les ovins, il permet de limiter la collecte par l’équarrissage conventionnel, plus émetteur de gaz à effet de serre.

Selon le rapport de l’Efese, sa réintroduction a aussi attiré des visiteurs. En effet, plus d’un million d’euros de retombées économiques annuelles sont issues de l’observation du vautour fauve dans les deux parcs naturels régionaux des Baronnies provençales et du Vercors. C’est une estimation minimale du chiffre d’affaires annuel généré par l’écotourisme, car il ne prend pas en compte l’ensemble des sites d’observation ni les retombées économiques indirectes. Cette réintroduction démontre donc la possibilité d’une synergie entre le renforcement des services écosystémiques, la mobilisation des acteurs du territoire et le développement d’un écotourisme durable.

Mettre en valeur les espèces sauvages et leurs fonctions écologiques dans les territoires : recommandations à partir du cas de la réintroduction des vautours dans les parcs naturels régionaux du Vercors et des Baronnies provençales (5.2 Mo, PDF) Télécharger dans une nouvelle fenêtre

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