L’essor de la production de cacao contribue à la déforestation…

La France est le septième plus gros importateur mondial de fèves de cacao pour fabriquer toute une gamme de produits chocolatés, à la fois pour sa consommation nationale (7 kg de chocolat par an et par habitant en moyenne) et pour l’exportation. L’Europe, quant à elle, est responsable de 60 % de la consommation mondiale de cacao (environ 3 millions de tonnes). Elle porte ainsi une part de responsabilité dans l’expansion de la cacao-culture qui se fait souvent aux dépens des forêts. Avec 11,8 millions d’hectares en 2018 (contre 4,4 millions au début des années 1960) et plus de 5,2 millions de tonnes de fèves vendues chaque année, la production de cacao a connu un essor fulgurant.

Des actions pour lutter contre cette déforestation…

Afin de répondre à ces enjeux, l’Union européenne vient d’adopter le règlement 2023/1115 interdisant la mise sur le marché ou l’exportation depuis le marché européen de produits ayant contribué à la déforestation ou à la dégradation des forêts. Ce texte, visant à faire de la durabilité des chaînes d’approvisionnements une nouvelle norme, concerne notamment le cacao.

Le nouveau cadre réglementaire met l’accent sur la traçabilité et la transparence pour lutter contre la déforestation, mais aussi améliorer le revenu des producteurs. Des défis qui sont également au cœur de la feuille de route de l’IFCD (Initiative française pour un cacao durable), lancée il y a tout juste deux ans, rassemblant l’État, l’industrie, les négociants, les distributeurs, les ONG et les acteurs de la recherche.

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Transcription

Un règlement européen adopté en 2023 vise à lutter contre les importations de matières agricoles, dont le cacao, issues de la déforestation.

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