Les prélèvements d’eau douce en France en 2020

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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Infographie présentant les prélèvements d’eau douce selon les usages (hors hydroélectricité) et les disparités d’usages en fonction des territoires.

Illustration 3488
Illustration 3488
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Les prélèvements d’eau douce en France en 2020

Définition : Les prélèvements d’eau douce sont nécessaires aux activités humaines. Après utilisation, l’eau est partiellement restituée aux milieux aquatiques, dans des proportions variables selon les usages.

Répartition des prélèvements d’eau douce selon les usages (hors hydroélectricité)

  • Refroidissement des centrales électriques : 44,7 %
    Baisse de 2 % par an (2005-2020)
  • Production d’eau potable : 18,7 %
    Baisse de 0,8 % par an (2003-2020)
  • Alimentation des canaux : 17,4 %
    Stable (2012-2020)
  • Usages agricoles : 11,6 %
    Pas de tendance significative (2008-2020)
  • Usages industriels : 7,6 %
    Baisse de 1,6 % par an (1994-2020)

Des disparités d’usages en fonction des territoires

Les prélèvements servant principalement au refroidissement des centrales électriques situées le long des fleuves sont localisés le long du Rhône, de la Loire, ou au Nord-Est dans le bassin Rhin-Meuse.

L’alimentation des canaux de navigation concerne principalement les bassins de la moitié est du pays.

Les prélèvements visant à assurer l’alimentation en eau potable se répartissent sur l’ensemble du pays.

Les prélèvements pour l’agriculture, destinés pour plus de 90 % à l’irrigation, concernent surtout la moitié sud du pays, et, dans une moindre mesure, le Centre-Ouest.

Une grande partie des prélèvements industriels est concentrée dans le Nord-Est du territoire et dans le couloir rhodanien.

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