État de conservation des habitats d’intérêt communautaire côtiers et marins
Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
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Chiffres-clés 2019
6 % Part des habitats en état de conservation favorable
35 % Part des habitats en état de conservation défavorable mauvais
Analyse globale
Plus de la moitié des habitats sont dans un état défavorable mauvais (soit 53 %) et 35 % sont dans un état défavorable mauvais.
Toutes régions biogéographiques confondues
L’état de conservation d’un habitat s’appuie sur l’évaluation des quatre paramètres : son aire de répartition, sa surface, sa structure et ses fonctions, ses perspectives futures.
Le paramètre « Aire de répartition » est majoritairement évalué comme favorable. À l’inverse, les paramètres « Structure et fonction » et « Perspectives futures » sont évalués défavorables inadéquat ou mauvais. Les résultats pour l’état du paramètre « Surface couverte » sont plus contrastés. Les habitats marins très côtiers sont les plus sujets aux pertes de surface comme les lagunes, les estuaires ainsi que les herbiers à posidonies et les plages de sédiments meubles en Méditerranée.
Les évaluations des habitats marins et celles des habitats côtiers présentent des disparités en fonction de leur état de conservation : en effet, si les habitats marins présentent un état de conservation supérieur à la moyenne de l’état global de conservation (14% contre 6% pour la moyenne), les états côtiers affichent un bilan nettement moins favorable (3%).
En revanche, les habitats marins sont caractérisés par un manque de connaissance plus important (14%).
Analyse par région biogéographique
Un habitat marin sur sept en Méditerranée et en Atlantique est dans un état favorable. Il s’agit des récifs méditerranéens (roche supra, médio et infralittorale à algues photophiles, coralligène) et des grottes marines océaniques submergées ou semi-submergées pour la région Atlantique.
À terre, 59 % des habitats en Méditerranée sont en état défavorable mauvais contre 6 % en Atlantique. Ce résultat s’explique par l’évaluation en état défavorable mauvais pour les paramètres surfaces et perspectives futures.
Les habitats marins souffrent d’un déficit de connaissance plus importante (14 % en Méditerranée et en Atlantique) que les habitats côtiers (6% en Méditerranée).
Cet indicateur concerne :
- huit habitats marins dont deux considérés en état de conservation très préoccupant, dites habitats prioritaires, par la directive « Habitats-Faune-Flore » ;
- vingt-cinq habitats côtiers dont quatre en état de conservation très préoccupant, dites habitats prioritaires, par la directive « Habitats-Faune-Flore ».
Territoires retenus : métropole et département d’outre-mer.
Source : ONB. Indicateur : État de conservation des habitats marins et côtiers.
Données issues de l’évaluation périodique de l’état de conservation de chaque habitat d’intérêt communautaire pour chaque région biogéographique, réalisée entre 2013 et 2018 dans le cadre de l’article 17 de la directive « Habitats, Faune, Flore ».
Expertise collective coordonnée par l’UMS PatriNat (MNHN-AFB-CNFRS).
Mise à jour : tous les six ans
Rédacteur : MTES/SDES
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