Risques

Les autres risques technologiques

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

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Les risques technologiques recouvrent les risques industriels, nucléaires et biologiques.

Cinq sources de risque technologique majeur sont présentes en France : les installations industrielles, les installations nucléaires, les grands barrages, les transports de matières dangereuses et les sites miniers.

Les accidents technologiques majeurs se caractérisent par une faible fréquence et par une gravité importante en termes de victimes et de dommages aux biens et à l’environnement.

La France comporte sur son territoire un millier d’établissements dits « Seveso » et 125 installations nucléaires de base. Elle est également traversée par de nombreux convois de transport de matières dangereuses.

La prévention des risques  technologiques 

Les risques technologiques recouvrent en particulier les risques sur la santé, la sécurité et l’environnement, ainsi que les risques industriels, nucléaires, chimiques, induits par les activités humaines. Les sources de risques technologiques sont notamment : les installations industrielles, les installations nucléaires, le transport de matières dangereuses, les sites miniers (on parle de « l’après-mine »), les grands barrages. Fin 2018, 18 000 communes exposées aux risques technologiques sont recensées en France. Parmi ces communes, 545 (soit 3 % des communes à risque) sont concernées par au moins trois risques technologiques, 3 434 par deux types de risques technologiques. La moitié de ces communes sont situées dans les départements de l’Isère, du Pas-de-Calais, de la Loire, de l’Aube, du Gard, du Rhône et des Bouches-du Rhône.

Les plans de prévention des risques technologiques (PPRT) ont pour finalité d’encadrer l’urbanisation autour des établissements classés Seveso. Ils ont été institués par la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages et son décret d’application du 7 septembre 2005. Ainsi, un PPRT doit être élaboré pour chaque établissement (ou groupe d’établissements) classé(s) Seveso. 388 PPRT concernant plus de 900 communes doivent être élaborés. En janvier 2019, 380 PPRT sont approuvés, soit 98 % des plans.

Entre 1992 et 2017, près de 40 000 accidents technologiques sont survenus en France dans les installations industrielles, les élevages, lors de transport de matières dangereuses, sur des canalisations de gaz ou de matières dangereuses, sur des digues et barrages hydrauliques, dans les mines, dans les carrières et lors de l’utilisation du gaz ou d’appareils sous pression. Ces accidents technologiques peuvent conduire à des dommages nombreux et de niveaux de gravité multiples : conséquences humaines (décès ou blessés) dans 18 % des cas, économiques (69 %), sociales (29 %), environnementales (34 %). Entre 1992 et 2017, 16 % des accidents technologiques ont donné lieu à une pollution des eaux de surface ou des eaux souterraines, 9 % à une pollution atmosphérique, 5% à une contamination des sols et 4% ont porté atteinte à la faune ou à la flore sauvage.

Sur cette même période, la France a recensé 1 089 accidents « NaTech ». Ces accidents résultent de l’impact d’une catastrophe naturelle sur une installation industrielle. Les inondations, les températures extrêmes, la foudre, les mouvements de terrains, les séismes et la tempête peuvent être à l’origine d’un accident industriel, et porter atteinte à l’extérieur du site industriel, aux personnes, aux biens ou à l’environnement.

 Des risques liés aux barrages, aux mines, et au stockage souterrain de gaz…

27 stockages souterrains de gaz et d’hydrocarbures sont dénombrés en France, avec une capacité totale de 28 milliards de m3.

Aujourd’hui, la quasi-totalité des mines ne sont plus exploitées en France métropolitaine, à l’exception de quelques-unes (une mine de sel en Lorraine, trois mines de Bauxite dans l’Hérault, notamment).

Ressources

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