Mouvements de terrain : risque naturel majeur le plus présent en France après les inondations
Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
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Événements fréquents d’origine naturelle ou anthropique, les mouvements de terrain surviennent plus ou moins brutalement, provoquant des dégâts sur le bâti et mettant parfois en péril des vies humaines.
Un mouvement de terrain correspond à un déplacement, plus ou moins brutal, de sols ou de roches déstabilisés sous l’effet de sollicitations naturelles (fonte de neige, pluviométrie anormalement forte, secousses sismiques, érosion de pied de versant, dissolution des roches carbonatées ou sulfatées) ou anthropiques (terrassement, vibration, déboisement, exploitation de mines et carrières ou de nappes aquifères). Deux types de mouvements de terrain sont communément distingués par leur vitesse : les mouvements lents et continus (tassements, affaissements, glissements de terrain, retrait-gonflement des argiles) et les mouvements rapides et discontinus (effondrement de cavités, éboulements de blocs rocheux, coulées de boue). Les érosions de berges fluviales ou marines peuvent être lentes ou rapides selon le type de matériau érodé.
Une commune sur deux est exposée
Selon la base de données GASPAR, environ 19 800 communes françaises sont classées à risque mouvement de terrain en 2016, soit 55 % d’entre elles.