Société

Les émissions de gaz à effet de serre de l’alimentation

Mis à jour le | Commissariat Général au Développement Durable

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De la phase de production à celle de la consommation, les produits alimentaires sont à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre. L’importance de ces émissions varie selon le type d’aliment consommé mais également en fonction du procédé de fabrication, du mode de transport utilisé et de la distance parcourue jusqu’au consommateur. Toute chose égale par ailleurs entre une alimentation « classique » et un régime moins carné (« flexitarien ») les émissions de gaz à effet de serre varient ainsi de 1 à 1,6 tonne de CO2eq/personne par an.

À l’occasion de la COP21 sur le climat, l’ADEME a mis à disposition des données de référence sur l’impact sur le changement climatique des principaux aliments consommés en France. Ces données, regroupées sous le nom de FoodGES en 2016, s’appuient sur les travaux d’Agribalyse, de la WFLDB et de la base carbone.

Émissions de gaz à effet de serre et aliments

De la phase de production à celle de la consommation, les produits alimentaires sont à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre. L’importance de ces émissions varie selon le type d’aliment consommé : en règle générale, les viandes et les produits laitiers génèrent plus de gaz à effet de serre que les fruits et les légumes.

Illustration 3336
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Notes : Note  : moyenne nationale ou conventionnelle retenue pour chaque type de produit, tous modes de production confondus. Sources : Source : ADEME (FoodGEs, juin 2016) Traitement : Traitement : SOeS, 2016 Agrandir et voir cette illustration en taille réelle Télécharger (Excel, 95.1 ko) le fichier de données de cette illustration

Émissions de GES associés aux aliments en 2016 en kg équivalent CO2 par kg d’ingrédient ingéré
Les émissions de gaz à effet de serre varient fortement selon les aliments. En général, les viandes et les produits laitiers sont davantage générateurs de ces gaz que les fruits et les légumes (en kg CO2 eq / kg d’ingrédient ingéré) :

  • Bœuf : 35,8
  • Porc : 7,4
  • Pavé de Truite ou de Saumon : 6,6
  • Blanc de poulet : 4,9
  • Beurre doux : 9,5
  • Œuf : 2,6
  • Vin : 1,4
  • Soda ou cola : 1,1
  • Eau plate en bouteille : 0,4
  • Raisin : 0,8
  • Pomme : 0,8
  • Courgette : 0,7
  • Pomme de terre : 0,6
  • Carottes fraîches : 0,3

Émissions de gaz à effet de serre et modes de production

D’autres facteurs, tels le procédé de fabrication, le mode de transport et la distance parcourue jusqu’au consommateur, influent sur les quantités de gaz à effet de serre émises. Privilégier des aliments cultivés en saison, produits localement selon des modes de culture soutenables, tels que l’agriculture biologique, permet parfois de réduire considérablement les pressions environnementales.

Ainsi, une tomate produite hors saison émet sept fois plus de gaz à effet de serre que lorsqu’elle est cultivée en saison. Pour les haricots verts, les émissions de gaz à effet de serre sont multipliées par 32 dans le cas d’une importation par avion, par rapport à une production locale.

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Notes : Note  : moyenne nationale ou conventionnelle retenue pour chaque type de produit, tous modes de production confondus. Sources : Source : ADEME (FoodGEs, juin 2016) Traitement : Traitement : SDES, 2019 Agrandir et voir cette illustration en taille réelle Télécharger (Excel, 101.5 ko) le fichier de données de cette illustration
Émissions de GES associés à quelques fruits et légumes selon leur mode de production en kg équivalent CO2 par kg d’ingrédient

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